
Auteur : François CAMIZE


Produit de saison : le melon
Le charentais…
- Robe : lorsqu’il arrive à maturité, sa peau vert clair se colore légèrement de jaune et son pédoncule se détache facilement.
- En bouche : très parfumée, sa chair orange est sucrée et juteuse.
- Robe : en règle générale, elle reste vert clair à maturité mais peut aussi prendre une teinte laiteuse à légèrement jaune.
- En bouche : moins parfumé que son cousin jaune, sa chair est souvent croquante et sucrée.
… et les autres !
- Le « Brodé américain » : plutôt rond et entièrement recouvert d’une broderie très serrée sur toute la surface du fruit.
- Les « Brodés italiens » (jaunes ou verts) : de forme ovoïde ils ont une chair toujours orangée.
- Le « Canari » : de forme allongée, il a une forme très caractéristique accompagnée d’une coloration jaune vif prononcée , ce fruit présente une chair de couleur blanche.
- Le « Galia » : il possède une forme toujours ronde, une robe plutôt jaune avec une broderie fine laissant apparaître la couleur de l’épiderme.
- Le « Piel del Sapo » : de forme ovale et souvent de très gros calibre ; d’une couleur d’épiderme plutôt vert foncé, sa chair est toujours blanche.
Bien le choisir
- soupesez votre melon avant tout. Il doit être lourd ;
- son écorce doit être souple ;
- un melon mûr exhale un parfum typique. Plus il est mûr, plus il est odorant. Choisissez-le parfumé mais pas trop ;
- observez le pédoncule ; il se décolle lorsque le fruit est à maturité.
Bien le conserver
Benfaits


Recette du mois : le navarin d’agneau printanier
Ingrédients (4 personnes) :
- 500 grammes de collier d’agneau
- 500 grammes d’épaule d’agneau
- 8 pommes de terre grenaille
- 8 petits navets
- 8 petites carottes
- 400 grammes de petits pois écossés
- 20 grammes de saindoux (ou huile)
- 6 petits oignons blancs
- 1 gousse d’ail
- 1 cuillère à soupe de farine
- 1 cuillère à soupe de concentré de tomates
- 1 bouquet garni
- 1 cuillère à café de sucre
- 1 pincée de bicarbonate de sodium
- 10 cl de vin blanc sec
- sel, poivre
Préparation :
Il ne vous reste plus qu’à déguster votre navarin d’agneau printanier !

Produit de saison : la cerise
La cerise dans l’histoire :
Bon à savoir :
- Une poignée de cerises pèse 100 grammes en moyenne. Selon les variétés, sa peau est rouge (plus ou moins foncé), noire ou jaune orangé. Sa chair est sucrée (90 % de la production française) ou acidulée.
- Les cerises sont souvent consommées telles quelles ou cuisinées en dessert : tartes, clafoutis, confiture, salades de fruit, etc. Mais vous pouvez également les préparer en garniture ou en sauce avec le canard, les gibiers, le porc et le veau. Vous pouvez aussi les intégrer à des crudités ou des salades.
- Les cerises sont un peu plus sucrées et caloriques que les autres fruits rouges. Toutefois, elles contiennent de nombreuses vitamines (B et C) ainsi que des minéraux.
- La saison des cerises est courte : de mai, pour les variétés les plus précoces, à fin juillet, pour les plus tardives.
Bien les choisir :
- Premier signe de fraîcheur : le pédoncule (la queue). Celui-ci doit être bien vert et solidement attaché.
- Sélectionnez les fruits les plus brillants, charnus et colorés : notez que certaines variétés sont très pâles et d’autres très foncées.
- Enfin, évitez les cerises qui ont déjà des traces de meurtrissures : elles ne se garderont pas très longtemps.
Bien les conserver :
Les bienfaits de la cerise :


La chasse au gaspillage alimentaire
Faites une liste
Achetez du frais
Rangez le frigo
Recyclez les restes
Osez le compost

Zoom sur l’artichaut !
Variétés
Les modes de cuisson :
- 20 à 40 min (selon la taille) dans une casserole d’eau bouillante salée,
- 10 min à l’autocuiseur,
- 8 min au four à micro-ondes pour les plus pressés.
Mariages et assortiments
Valeurs nutritionnelles


Zoom sur la fraise !
Chaque année au printemps, les fraises font leur retour sur les étals. Neuvième fruit le plus consommé par les Français en volume, notre territoire national n’est qu’un petit producteur au niveau européen (5% de la production, contre 25% pour l’Espagne). Cependant, le fraisier reste un habitué de nos potagers !
Les différentes variétés :
Sucrées et acidulées :
• La Gariguette : relativement récente sur le marché, la Gariguette est aujourd’hui la star des fraises grâce à sa finesse et à ses qualités gustatives. 73 % des Français la connaissent ! De couleur rouge vermillon, elle est plutôt de taille moyenne, fine et allongée. Juteuse et fondante, elle libère des arômes sucrés et acidulés.
• La Ciflorette : c’est une variété très appréciée, disponible dès le mois de mars. De forme allongée, sa couleur varie de l’orangé au rouge brique. Elle se caractérise par sa chair fine, juteuse, riche en saveurs et très sucrée.
Sucrées :
• La Cléry : une variété récente originaire d’Italie. Elle présente une robe de couleur rouge cardinal, avec une forte brillance. Disponible de mars à mai, elle est produite dans le Sud-Est et le Sud-Ouest de la France.
• La Darselect : elle fait partie des fraises dites « rondes ». De couleur rouge clair, elle est ferme, juteuse, sucrée et aromatique.
Parfum des bois :
• La Charlotte : Fraise préférée des enfants, la Charlotte est une variété remontante (qui produit des fleurs plusieurs fois dans la saison). Elle est reconnaissable à sa forme de cœur et à sa couleur rouge vif. À la fois juteuse et sucrée, la Charlotte offre une chair tendre au parfum de fraise des bois.
• La Mara des Bois : elle rappelle, elle aussi, le goût de la fraise des bois. Ses qualités gustatives peuvent être appréciées pendant une bonne partie de l’année. De couleur rouge clair, elle est juteuse, sucrée (voir très sucrée), très parfumée et très aromatique (arômes musqués).
Nutrition et bienfaits
La fraise est l’un des fruits les moins caloriques. Il est également l’un des mieux dotés en vitamine C.
Le détail :
• Calories (kcal pour 100 g) : 34,9
• Protéines (g pour 100 g) : 0,65
• Glucides (g pour 100 g) : 6,14
• Lipides (g pour 100 g) : 0,18
• Vitamine C (mg pour 100 g) : 67,4
• Vitamine B9 (µg pour 100 g) : 70,5
• Potassium (mg pour 100 g) : 171
• Calcium (mg pour 100 g) : 13,1
• Magnésium (mg pour 100g) : 14,1
• Phosphore (mg pour 100 g) : 23,4

Bien manger pour bien dormir !
Quels sont les influences de votre alimentation sur votre sommeil ? Quelles bonnes pratiques adopter pour une nuit reposante ? L’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) a établi que l’alimentation est un des éléments qui aide à bien dormir.
Dîner au bon moment
L’horaire idéal, c’est deux à trois heures avant le coucher. Un dîner sauté ou avalé trop tôt occasionne une sensation de faim qui écourte la durée du sommeil.
À l’inverse, à la suite d’un souper tardif, trop copieux ou trop gras, la digestion risque de perturber l’endormissement. En cas de dîner festif, mieux vaut donc retarder son heure de coucher, ce qui limite au passage le risque de reflux acide lié à la position couchée. Prudence avec les aliments difficiles à digérer: artichaut, chou…
Protéines à midi, glucides le soir
Les protéines favorisent la production par l’organisme d’adrénaline et de dopamine, hormones associées au réveil et à la vigilance. Légumineuses, viande, volaille, poisson sont donc à réserver au déjeuner, ce qui n’empêche pas de manger un œuf ou une tranche de jambon le soir.
Les glucides (sucres), quant à eux, stimulent la sécrétion de mélatonine, une hormone essentielle à l’endormissement. En outre, pour éviter un réveil précoce, la glycémie, ou taux de sucre sanguin, ne doit pas être trop basse durant la nuit.
Modérer les excitants
Vitamine C, caféine, alcool, nicotine (tabac, patchs ou gommes) retardent l’endormissement ou nuisent à la qualité du sommeil.
Les fruits et légumes riches en vitamine C (agrumes, kiwi, poivron, épinards…) n’ont en revanche aucun impact puisqu’une portion n’en fournit pas plus de 100mg.
La caféine et la nicotine sont des substances excitantes qui rendent le sommeil plus léger et multiplient les réveils nocturnes. Il est prudent de boire son dernier café ou thé vers 16 ou 17 heures, selon l’heure du coucher, et d’éviter de fumer en fin de journée.
Quant à l’alcool, il a une action sédative rapide, mais il perturbe le sommeil et induit des réveils en seconde partie de nuit. En fonction de la tolérance de chacun, un verre de vin au dîner ne pose pas de problème, mais gare aux dîners conviviaux trop arrosés! Surtout que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé et donc à consommer avec modération.
Le sommeil, bon aussi pour la ligne
Outre des effets négatifs sur la mémoire et les défenses immunitaires, le manque de sommeil favorise la prise de poids et le diabète de type 2. Des nuits trop courtes dérèglent la production de diverses hormones, en particulier d’insuline, qui sert à normaliser le taux de sucre sanguin. Sans compter que la fatigue incite à manger des “douceurs” pour retrouver de l’énergie. Même si les besoins en sommeil évoluent avec l’âge, dormir au moins six heures est nécessaire pour garder la ligne, selon les experts de l’INSV.

Fruit de saison : la pastèque
Elle est au menu chez JMG !
La pastèque (Citrullus lanatus) est une plante volubile de la famille des cucurbitacées. Originaire d’Afrique centrale, elle peut renfermer jusqu’à 92% d’eau, ce qui lui a valu le surnom de melon d’eau. Cette réserve s’avère bien utile et pratique dans les régions arides où l’eau vient à manquer.
Elle apparaît déjà du temps de l’Egypte antique. Il est d’ailleurs toujours de coutume dans ce pays d’en offrir aux voyageurs de passage aux portes du désert.
À savoir :
- Une pastèque pèse entre 3 et 4 kg. Ce gros fruit sphérique recouvert d’une peau épaisse vert zébré recèle une pulpe d’un rouge profond.
- Sa chair, légèrement croquante et peu sucrée, est très désaltérante.
- La pastèque est très riche en eau et légère en calories. Ce fruit riche en vitamines est votre atout forme pendant les beaux jours.
- Ce fruit désaltérant est délicieux croqué nature, taillé en larges quartiers juteux et gourmands. Coupée en dés ou en billes, la pastèque se marie avec d’autres fruits, des crudités, de la menthe… pour des recettes rafraîchissantes.
- 1,3 kg de pastèque est consommé par personne et par an en France. 19 % des ménages en achètent au moins une fois dans l’année.
Où est elle produite en France ?
La production française de pastèque annuelle est en moyenne de 17 tonnes. C’est en Guyane, en région PACA et en Guadeloupe que la production est la plus importante.
Bien la choisir :
- Vendue entière, fiez-vous à son poids. Elle doit être lourde et ferme, et l’écorce, lisse et brillante.
- Les moitiés et les quarts de pastèque sont vendus protégés de film alimentaire. Préférez alors un fruit dont la chair est d’un beau rouge soutenu.
- Une belle tache jaune sur la peau signifie que le fruit a bien pris le soleil et qu’il est donc parfaitement mûr.
Les différentes variétés commercialisées en France (Crimson Sweet, Charleston Gray, Sugar Baby ou encore la pastèque sans pépins) ont toutes sensiblement le même goût. Vous pouvez donc vous tourner vers l’une ou l’autre sans hésiter pour retrouver le goût sucré et désaltérant de la pastèque.
Bien la conserver :
- Entière, la pastèque ne craint pas les chocs. Vous pouvez la conserver à l’air ambiant au moins une semaine entière. Veillez à ce qu’il fasse frais, sinon elle continuera à mûrir.
- Une fois découpée, prenez bien soin d’emballer sa chair dans du film alimentaire et conditionnez-la dans le réfrigérateur. Elle se gardera six jours environ.
Nutrition et bienfaits :
Sources : lesfruitsetlegumesfrais.com
Les produits de saison : zoom sur la blette
La « blette », également nommée « bette » est apparue en France au XIIIe siècle. Très proche de la betterave, cette plante potagère de la famille des chénopodiacées est cultivée pour ses feuilles et ses côtes.
Consommée depuis l’Antiquité, la plante reste très proche de ce qu’elle était il y a des siècles. Les Grecs et les Romains l’employaient pour des usages culinaires et médicinaux tandis qu’elle constituait l’ingrédient principal de la « Porée », une soupe très populaire au Moyen-âge.
De couleur blanche, verte, jaune ou rouge, les blettes sont utilisées dans la confection de nombreux plats. Souvent cuites à la vapeur ou à la poêle, elles peuvent être dégustées en gratin, en tarte et cake salé, en simple poêlée ou en soupe authentique… De nature douce et fondante, la blette est très appréciée. En France, les deux variétés de blettes les plus commercialisées correspondent à la blette blonde à carde blanche et à la blette verte à carde blanche.
Nutrition et bienfaits
Très pauvre en calories, la blette bénéficie de véritables atouts nutritionnels. Elle contribue aux apports en protéines, en potassium, en phosphore ou encore en calcium. Bon à savoir : les feuilles et les côtes sont nutritionnellement complémentaires.
Les choisir
Pour des blettes fraîches, privilégiez les feuilles non déchirées, souples, fermes et bien colorées. Les côtes doivent être fermes et bien blanches afin d’éviter toutes marques d’oxydation.
Les conserver
Il existe plusieurs façons de conserver ces plantes potagères. Il faut savoir qu’elles se conservent plus longtemps en bottes qu’en feuilles individuelles. Elles doivent être enveloppées dans un torchon préalablement humidifié et bien serré. Cela permettra de les conserver plusieurs jours, dans le bas du réfrigérateur.
Les cuisiner
La blette se consomme crue ou cuite. Elle demande une préparation rapide. Moins de 10 minutes sont nécessaires pour confectionner des plats gourmands. Elle doit être détachée de sa peau fibreuse, rincée et égouttée. Il est ensuite nécessaire de séparer les feuilles des côtes puis de les déchirer en deux avec vos mains.
Les blettes se marient à merveille avec la plupart des légumes, notamment les tomates, les carottes, les pommes de terre et même les champignons. Elles sont également délicieuses associées à des pâtes, du riz et de la viande.